Quand Sébastien Coudrin a repris Le Jardin Moderne en 2021, il savait que le vrai défi ne serait pas technique. L’art du paysagisme, ça s’apprend. Mais l’art de fédérer, d’inspirer, de faire grandir des hommes et des femmes ? Ça, c’est une aventure humaine qui demande humilité, écoute, patience. Comment faire confiance à se équipes ? Et surtout : comment leur faire prendre confiance en eux ?
Sébastien a trouvé la réponse dans la voie qui lui ressemble le plus : l’authenticité. Il a appris à les connaître, un à un. À identifier leurs qualités et leurs zones d’inconfort ; à retenir le nom de leur femme et de leurs enfants. À tel point qu’il est même invité à leur mariage. Il les accueille chaque matin avec un mot sincère. Et quand il sent qu’ils traversent une phase difficile, il essaie d’être là. Pour montrer qu’ils ne sont pas seuls.
Chez Le Jardin Moderne, ils sont autant chez eux que chez lui. L’objectif de Sébastien : qu’ils viennent travailler avec envie, et non par obligation. Qu’ils sachent qu’ils comptent vraiment. Il crée des logiques de binômes pour encourager la complémentarité et l’entraide. Et il insiste sur le fait que sans eux, le Jardin Moderne n’existerait pas. L’image de la boîte ? C’est eux. Le travail bien fait ? C’est eux encore. Sébastien n’est là que pour les mettre en lumière. Il leur dit souvent : « J’ai du respect pour vous, les gars. Oui, c’est un métier laborieux, poussiéreux, terreux mais ce que vous apportez est précieux. Soyez-en fiers. » Fiers de redonner vie à un jardin oublié ; fiers de créer de la beauté, de la joie ; fiers d’être ouvriers-paysagistes.
Alors, Féfé, Frelio, Garneau, Kevin, Pauline, Colin, Balla, Adel, Camile, Oscar, Léonel, Arnaud, Olivier, Yohan, Kevin, Joseph, Dieunord, Michael et Issa, merci !